Départ ce samedi 12 juin, à 10 heures, de l’édition 2010 du Bol d’Or Mirabaud.

Organisé pour la première fois en 1939, le Bol d’Or est devenu la plus importante régate du Monde en bassin fermé. Grande fête populaire nautique, le Bol d’Or Mirabaud est désormais aussi l’une des grandes classiques du calendrier international des régates. Chaque année, des champions venus de toute l’Europe se retrouvent sur la ligne de départ en compagnie de près de six cents voiliers.

Le vainqueur en temps réel du parcours Genève – Le Bouveret – Genève remporte le challenge Bol d’Or, qui est remis en jeu chaque année – à moins qu’il ne soit gagné trois fois en cinq ans par le même propriétaire ou association de propriétaires. Seuls trois bateaux ont réussi ce défi à ce jour (cf « Histoire de la régate »).

Pour un résumé historique en image 1939-2009, cliquer ici.

Le trophée Bol de Vermeil à lui récompensé depuis 1996 le premier monocoque ayant franchi la ligne d’arrivée. Comme pour le challenge Bol d’Or, il doit être remporté trois fois en cinq ans pour être définitivement conservé.

Le parcours se veut aussi simple que possible : il n’y a qu’une seule marque de parcours, à la mi-course, au Bouveret.

Résultats 2010 :

Après 17 heures de navigation, Ladycat, barré par Dona Bertarelli, remporte avec panache l’une des courses les plus prestigieuses et difficiles, devant un parterre de champions océaniques. Faisant preuve d’une belle constance et de beaucoup de ténacité, son équipage majoritairement féminin a fait pratiquement toute la course en tête, bien entouré par les M2, en particulier Safram et Tilt. Sur la ligne d’arrivée, le D35 était suivi, avec un écart de près de deux heures, de son confrère Banque Populaire barré par le champion Pascal Bidégorry. Dans la classe des monocoques, Oyster Funds s’impose devant Swiss Interim, tous les deux ayant eu besoin de plus de 21 heures pour terminer la régate. Dix-neuf Surprise ont réussi à passer la ligne d’arrivée dans les temps impartis, après plus de 28 heures de course.

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A noter : le meilleur concurrent « virtuel » a bouclé le parcours en 34 h 35 … Mieux vaut être sur l’eau que devant son écran !